Exposition des reliques de Sainte Bernadette à Saint-Blaise

Exposition des reliques de Sainte Bernadette dans l'église de Bélâbre

Bernadette Soubirous

Marie-Bernarde Soubirous, connue comme sainte Bernadette, née le 7 janvier 1844 dans le département des Hautes-Pyrénées à Lourdes et morte le 16 avril 1879 à Nevers, a déclaré avoir été témoin de dix-huit apparitions mariales à la grotte de Massiabelle en 1858.

Bernadette restait prudente pour désigner l'objet de sa vision, employant surtout dans sa langue qui était le patois gascon les mots : « aquerò » (cela) ou « aquèra » (« celle-ci »). Elle ne dira pas avoir vu la Sainte Vierge avant d'affirmer l'avoir entendue dire « Que sòi era Immaculada Concepcion », c'est-à-dire, « Je suis l'Immaculée Conception», mot incompréhensible pour cette jeune Béarnaise de 14 ans. Au cours d’une des apparitions de la Sainte Vierge, celle-ci demanda à Bernadette de creuser le sol pour y prendre de l’eau et la boire. L’eau de cette source est rapidement réputée miraculeuse et il commence à être question de guérisons.

Dans un contexte post-révolutionnaire et de vives polémiques sur les questions religieuses quelques années après les apparitions mariales de la rue du Bac et de La Salette, celles de Lourdes suscitent un engouement populaire important et croissant. La presse nationale commence à s'y intéresser durant l'été 1858 aussi le préfet de Tarbes maintient une interdiction d'accès à la grotte jusqu'en octobre 1858, tandis qu'une commission d’enquête diocésaine se prononce en 1862 en faveur de ces apparitions. L’aménagement de la grotte et la construction d’une basilique sur le rocher qui la surplombe commencent alors.

Entre 1858 et 1866, Bernadette continue de vivre à Lourdes où sa situation devient, cependant, de moins en moins tenable. Sans cesse sollicitée, tout en refusant de percevoir quoi que ce soit en rapport aux apparitions ou à sa célébrité, elle décide d'entrer chez les Soeurs de la Charité à Nevers, Bernadette a 22 ans et quitte Lourdes. Elle y mène treize années d'une vie de religieuse ordinaire, ayant néanmoins la particularité de recevoir la visite de nombreux évêques, parmi ceux qui souhaitent se faire une opinion sur elle et sur les apparitions. Souvent malade et de santé fragile, elle s’occupe de l’infirmerie, quand elle n’y est pas soignée et meurt d'une pneumonie à l’âge de 35 ans.

Bernadette Soubirous est béatifiée en 1925 puis canonisée en 1933, sa fête est commémorée le 18 février, jour de la 3ème apparition.